Laurence Baïdemir
Tout commence là: dans l’esprit. Nos pensées façonnent nos perceptions, nos émotions, et nos comportements. Et elles finissent souvent par devenir notre réalité. Si vous croyez que vous êtes un/une incapable, vous aurez tendance à agir comme un incapable. Si vous croyez que vous êtes fort, vous commencerez à agir avec puissance.
La clé, ce n’est pas d’attendre un miracle extérieur. C’est de transformer votre narration intérieure. Ce que vous vous racontez au quotidien devient votre scénario de vie.
Le problème? L’inconscient pilote la majorité de vos réactions. Il est comme un programme automatique enregistré depuis l’enfance: les peurs, les croyances limitantes, les schémas hérités de vos parents ou de votre environnement. Toutefois cette façon de penser peut être modifié, mais ça demande du travail, du courage, et une certaine radicalité dans votre façon de faire les choses.
2. Être responsable, ce n’est pas se blâmer. C’est se libérer
Beaucoup de gens confondent responsabilité et culpabilité. Prendre la responsabilité de sa vie ne signifie pas que tout est de votre faute, mais que tout peut devenir un choix.
Vous ne choisissez pas tout ce qui vous arrive (maladie, trahison, mort, injustice), mais vous pouvez choisir ce que vous en faites. La réaction est votre choix. Et c’est là que votre pouvoir commence.
Mais cela demande de sortir de votre zone de confort. Car il est parfois plus facile de choisir la plainte, l’apathie, ou même la souffrance qui nous est familière. On s’habitue à la douleur, tout en repoussant la paix. Et parfois, on a peur de cette paix parce qu’on ne sait pas qui on serait sans le chaos.
3. Le pouvoir est là, mais il faut aller le chercher
Vous êtes plus fort que vous ne le croyez. La plupart des gens ne découvrent leur force qu’en temps de crise. Quand il n’y a plus d’autre choix que de se relever. Et c’est souvent dans ces moments-là que le “Soi” profond surgit — cette version de vous invincible, volontaire, claire, déterminée. Cette version de vous existe déjà. Elle dort. Elle attend juste que vous l’appellez.
Mais il faut faire face à soi-même. Affronter ses excuses. Se confronter à ce que vous avez évité. Reprendre possession de votre vie, avec un choix à la fois, un jour à la fois.
4. Ce que vous ne contrôlez pas… et ce que vous pouvez transformer
Bien évidemment, certaines choses ne dépendent pas de vous:
– Les décisions des autres
– Les aléas de la vie (pertes, maladies)
– Les événements passés
Mais tu as toujours le contrôle sur:
– Votre attitude
– Vos décisions aujourd’hui
– Votre environnement immédiat
– Votre énergie, votre entourage, vos priorités
Ce qui nous fait le plus de mal, ce ne sont pas les coups du destin, mais les douleurs que nous entretenons volontairement: Comme rester dans une relation qui nous détruit, ou rester dans un travail qui nous vide, ou alimenter des pensées qui nous empoisonnent.
5. Vous n’êtes pas impuissant. Vous êtes en pleine transformation
La société nous fait souvent croire que le changement est rapide, immédiat, spectaculaire. Mais la vraie transformation est invisible, quotidienne, et exigeante. Elle se fait quand vous choisissez d’agir alors que vous n’en avez pas envie. Quand tu refusez de céder à la personne que vous étiez autrefois. Quand vous acceptez de souffrir un peu maintenant pour ne plus souffrir autant demain.
Reprendre le contrôle de sa vie, c’est:
– Apprendre à dire non
– Reprogrammer son inconscient par la répétition et la conscience
– Éviter les drames inutiles
– Choisir la discipline au lieu de l’évitement
– Se respecter assez pour ne plus se trahir
» Vous êtes le point de départ.
Vous êtes la source.
Votre vie changera le jour où vous comprendrez que tu n’avez pas besoin d’attendre un élément extérieur pour vous sauver.
Vous êtes votre propre sauveur.
Et vous n’êtes pas obligé de tout contrôler.
Mais vous devez prendre le contrôle de que vous pouvez, c’est là que votre liberté commence. «
