in

Je sais comme à l’intérieur tu as mal

Je sais comme à l’intérieur tu as mal.

Je sais comme parfois tu pleures sans que personne ne le sache.

Je sais que tu vis dans la peur d’être jugé.

Je sais comme tu attends depuis longtemps des relations profondes et sincères.
Je sais comme une parole peut t’impacter telle une balle qui vient trouer ton coeur.
Je sais comme dans ce monde tu as déjà beaucoup souffert.
Je sais que tu as toujours beaucoup donné, voir trop au point même de ne plus savoir qui tu es.
Je sais comme certains, certaines ont cherchés à éteindre ta lumière.

Je sais comme tu penses depuis si longtemps que tu seras seul ici toute ta vie.
Je sais comme tu es émotionnellement épuisé.
Je sais que parfois tu es fatigué de te battre.
Je sais comme parfois tu tournes ton regard vers le ciel, implorant de l’aide, qu’on vienne te libérer.
Je sais à quel point on a cherché à te changer.
Je sais comme on t’a maltraité, comme chaque cellule et chaque parcelle de ton corps ont été fracassées.

Je sais qu’il est difficile pour toi de trouver ta place et ta voix.
Je sais que tu as peur de souffrir encore.
Je sais que tu restes seul parce que tu as peur que personne ne te comprenne et ne t’accueille tel que tu es.
Je sais que tu ne comprends pas pourquoi toi tu fais tout avec le coeur et pourquoi les autres pas.
Je sais cette profonde solitude qui vit en toi.

Je sais comme tes émotions parfois t’étouffent et te donnent mal au ventre.
Je sais comme tu étouffes quand il y a trop de monde dans la pièce ou là dehors.
Je sais comme tu aimes aider parfois même au détriment de ton énergie.
Je sais comme tu n’oses même plus parler par peur qu’on vienne casser tes rêves.

Moi voilà ce que je vois en toi…

Je vois ta force de faire face à tant de choses et pourtant être encore en vie ici.
Je te vois reconnaître le bon chez les gens et crois moi ce n’est pas donné à tout le monde.
Je vois ta lumière, ta capacité d’amour et de pardon.
Je te vois inchangé, aligné dans ta bonté quand beaucoup d’autres aurait déjà basculé dans l’obscurité à faire souffrir pour se venger.

Je te vois comme fédérant et incarnant ce dont ce monde à le plus besoin.
Je vois ton coeur pur et loyal.
Je te vois capable d’affronter tous les combats que la vie te donnera, je ne vois pas un seul mal dont tu ne te relèverais pas.

Je vois ta foi inébranlable et pourquoi tu mènes tes combats.
Je vois comme tu ressens la vérité derrière les mots et les émotions des autres qui te rendent solidaire.
Je vois comme ta sensibilité révèle ta qualité d’être.

Je vois comme tes pleurs transpirent de vérité.
Je vois comme tu pétilles et rayonnes quand tu acceptes simplement qui tu es sans ne plus mener de combat avec toi même.

Et quand parfois tu penseras marcher seule, remets en toi à moi.

Texte écrit par Laura Belinho, le 2 novembre 2021.  Visitez sa page Facebook

Livres conseillés cliquez sur l’image ( liens affiliés) Image Pixabay

Partagez

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Un jour et un autre : Un jour, rien ne va, rien !

N’essaie jamais d’aider quelqu’un à moins qu’il ne soit prêt à être aidé.