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Mais ça veut dire quoi « se reconnecter à son enfant intérieur » en fait ?

reconnecter à son enfant intérieur

Mais ça veut dire quoi « se reconnecter à son enfant intérieur » en fait ?

« Oui mais tu comprends, quand j’étais enfant, mes parents… »

« Oui mais tu comprends, quand j’étais petit(e), mon instituteur…. »
« Oui mais tu comprends, quand j’avais 10 ans, mes copains… »
Et si nos émotions d’aujourd’hui étaient conditionnées par nos émotions « de quand on était petit »? Il n’y a pas d’enfance parfaite et c’est normal.

Et si on se disait qu’on allait les chercher toutes ces émotions pour les accueillir et les « régler » une bonne fois pour toutes?

Et si on accueillait également toutes les émotions agréables ressenties enfant : l’émerveillement devant une fourmilière, une odeur, un sourire, une peluche, un câlin… tout ce qui nous a fait du bien. On prend et on s’en rappelle. Et on y repense à chaque fois qu’on a besoin de réconfort.

Cet enfant intérieur fait partie de nous et vit en nous tout au long de notre vie. Il est donc assez intéressant de nouer un dialogue et d’établir une relation apaisée avec lui afin de mieux vivre l’âge adulte.

Se reconnecter à notre enfant intérieur va nous aider à reconnaître et accepter nos émotions, sans jugement.

L’enfant est porteur de transformation nous dit Jung en parlant d’ »individuation ». En clair, l’idée est de devenir des individus aussi complets que possible grâce aux capacités de transformation de l’enfant qui est en nous.

L‘analyse transactionnelle nous explique que notre monde intérieur est habité par trois états : le Parent (celui qui fait les règles), l’Adulte (celui qui pense, décide et résout les problèmes éventuels), l’Enfant (qui ressent et réagit).

Hal et Sidra Stone parlent de dialogue intérieur avec l’enfant qui est en chacun de nous, enfant très souvent abandonné à l’âge adulte.

Nous oublions notre magie et celle des autres.

En nous déconnectant à notre enfant intérieur, nous ne sommes plus réellement nous-mêmes et enfilons notre déguisement social, notre masque, consciemment ou inconsciemment. Mais nous savons tous que cette carapace finit un jour par craquer, être trop petite, trop grande… ce qui va générer des émotions inconfortables et peut-être des complications.

Si nous abandonnons notre enfant intérieur, alors nous nous abandonnons en totalité. En reconnaissant cet enfant, nous sommes un adulte avec un grand A. Nous pouvons enfin avancer dans la vie sans bagage trop lourd, voire inutile.

Nous acceptons ce qui s’est passé, nous le reconnaissons. Mais nous ne le trainons pas comme un boulet au pied toute nos vies. Sauf si nous voulons nous en servir comme prétexte à nos réactions parfois… immatures et à nos émotions exacerbées.

Par cette thérapie, nous consolons l’enfant blessé(e), abandonné(e), lésé(e), qui est en nous en lui parlant.

En l’écoutant et en lui permettant de se reconstruire pour avancer sereinement à l’âge adulte.
Certain(e)s vont lui écrire, d’autres lui parler ou dessiner. Nous pouvons également le « contacter » grâce à la méditation.

« C’est en prenant contact avec la souffrance au plus profond de nous que nous pourrons remonter aux événements de notre enfance d’où nous avons conclu que nous sommes mauvais, fautifs, indignes d’amour ou incapables, autant de croyances génératrices de honte. » M. Paul.

Demandez-lui comment il se sent, ce qu’il souhaite, pour quelles raisons il ressent tel ou tel sentiment?

Expliquez lui que vous le comprenez, l’accepter. Pardonnez lui, riez avec lui.

Oui riez avec lui surtout. Parce-que n’oublions pas ces moments d’enfance vécus dans l’insouciance et la légèreté qui nous font défaut aujourd’hui en tant qu’adulte.

Vous reconnecter à votre enfant intérieur vous permettra également de retrouver cette part d’optimisme, de gaieté, de joies simples qui rendaient la vie si facile…

‘Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants, mais peu d’entre elles s’en souviennent.
A. de Saint Exupéry

Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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Je crois qu’il vient un moment où nous devons cesser d’attendre et commencer à agir.

Que pouvons-nous faire pour transformer les graines de souffrance parfois si profondément enracinées en nous ?