A un moment tu cours partout parce que tu te dis qu’il faut bien ça.

A un moment tu cours partout parce que tu te dis qu’il faut bien ça.

A un moment tu vas au bout parce que tu penses que le bonheur se trouve là-bas.

A un moment tu fais tout vite parce que t’estimes que le temps presse,

A un moment t’oublies de vivre en remettant ça à plus tard.

Et puis un jour ou un soir tu fais pause et puis tu analyses un peu.

Tu t’aperçois alors que tu es fatigué et que tu n’as peut-être pas besoin de tout ça.

Tu t’aperçois que d’aller au bout c’est surtout se mordre les doigts.

Tu t’aperçois que tu ne prends plus temps et que tu as perdu le goût des saveurs.

Et tu conclues que plus tard, plus tard à ce rythme là…et bien ce sera surement trop tard.

Après ta pause tu redémarres mais avec juste le nécessaire.

Et réponds à tes besoins car tu sais que vidé tu ne peux rien.

Alors tu prends le temps de vivre sans négliger le goût de l’effort.

Face à la tentative de contrôle, on peux miser sur l’équilibre. Pour nous. Et aussi ceux qui nous entourent.

Alexandra Julien

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