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Tout ce que nous vivons et traversons, lorsque cela nous fait souffrir, nous indique que nous faisons fausse route

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Les accidents

Tout ce que nous vivons et traversons, lorsque cela nous fait souffrir, nous indique que nous faisons fausse route. A contrario, lorsque cela nous met en joie nous sommes sur la bonne voie.

Chaque incident, accident, est un signal que l’on ne va pas dans la bonne direction, tout comme chaque maladie nous souffle que ne faisons pas les meilleurs choix, car toute souffrance indique que quelque chose ne va pas.

Concernant la maladie, cela fait de plus en plus son chemin, les consciences s’ouvrent et l’on comprend que les maux sont des mots, que la maladie veut dire « l’âme l’a dit » et c’est merveilleux ! Mais, on a encore tendance à mettre les accidents dans la case fatalité ou malchance, pourtant, aucun accident n’est le fruit du hasard. Un accident est un cri du cœur lui aussi, et la souffrance qui en découle est une façon de dire que nous nous éloignons de ce qu’il y a de mieux pour nous-même.

Par exemple, si je pose ma main sur une plaque brûlante, la douleur m’indiquera que je dois retirer ma main au plus vite, la souffrance est un signal d’alarme, et j’y répondrais en ôtant ma main. Lorsque notre corps physique est affecté nous entendons bien mieux le message. Dans cet exemple il est évident que la douleur me dit « stop ».

Mais, lorsqu’il s’agit de notre cœur, de notre intérieur, les messages sont moins forts, plus intimes, ils sont comme des murmures, alors on ne le écoute pas. Nous les entendons, parfois, mais sans vraiment y prêter attention.

De plus, même lorsque nous ressentons véritablement nos guides intérieures, y répondons-nous favorablement ?

En n’écoutant pas nos envies véritables, nous nous mentons à nous-même, et ce manque d’honnêteté nous mènera automatiquement vers des situations confuses.

Par exemple, si j’en ai assez de ma situation professionnelle, mon cœur me soufflera de changer de voie, mais, je préférerais peut-être faire la sourde oreille et me trouverais des raisons pour ne rien changer. En m’accrochant à cette situation qui me déplaît tant, je me sentirais probablement de plus en plus mal et mon emploi deviendra une véritable corvée, jusqu’au jour où surviendra un accident de travail. Je serais alors arrêtée, et cet accident sera un signal fort que la situation devenait tellement blessante intérieurement que je me suis blessée physiquement. A ce propos, le type de blessure sera une indication de ce qui me faisait souffrir, est-ce mon bras qui a été meurtri (inaction), est-ce mon genou (conflit avec l’autre), est-ce une maladie liée aux poumons (étouffement)… ?

La blessure extérieure, plus visible que la souffrance intérieure, est une boussole à ne pas négliger, c’est le dernier recours de notre Moi supérieur pour nous dire de réagir. Dans un premier temps, la blessure nous permet de faire une pause salutaire, de se recentrer et réfléchir puisqu’une blessure met la vie en « pause », pour, par la suite, prendre des décisions plus justes et adaptées à nos besoins et envies. Car, bien souvent, nous attendons que la souffrance intérieure se transforme en blessure véritable pour changer ce qui doit l’être.

Pourtant, nos émotions sont de merveilleuses messagères, une émotion positive indique que tout est parfait, une émotion négative signifie que quelque chose « cloche », elles balisent donc notre chemin, c’est pour cela qu’il est essentiel de les écouter. Mais, nous avons tendance à refouler nos émotions, on nous a appris à ne pas écouter nos émotions, un exemple parmi tant d’autres, enfant nous n’avions pas le droit de pleurer car cela faisait « bébé ». La blessure survient après l’émotion désagréable à laquelle nous n’avons su répondre.

Aujourd’hui, nous-nous reconnectons peu à peu à nos émotions, c’est une bonne chose, mais il faut également y répondre.

Si je ressens une émotion négative face à une situation, je dois l’entendre, l’accepter, mais aussi faire en sorte de changer ce qu’il y a à changer afin de m’en libérer. Autrement, l’émotion s’installera et pourra se matérialiser d’une manière ou d’une autre afin d’être écoutée.

Parfois, nous avons l’impression d’être réellement bloqué dans une situation, par exemple, nous pensons ne pas pouvoir changer d’emploi, il est alors possible de transformer notre regard sur l’expérience, comme l’a dit Lao Tseu : « les choses ne changent pas.

Change ta façon de les voir, cela suffit ». En effet, il existe du positif partout, alors, il est bon de mettre en lumière tous les points lumineux qui existent dans une situation afin de la rendre plus agréable et être moins à la merci des émotions négatives. On peut voir cela comme un défi, un jeu, un challenge, comme une nouvelle façon d’évoluer, et c’est très bien ainsi. Jusqu’au jour où nous serons prêt pour le changement, alors changement il y aura.

Mais, n’oublions pas que bien souvent il est plus difficile de lutter pour maintenir ce qui nous déplaît en place, que lâcher-prise et accueillir la nouveauté.

La vie est une projection de ce qui réside en chacun de nous.

Une émotion est une boussole qui nous murmure le meilleur chemin, une blessure est un GPS qui prend le relais et nous indique que nous nous sommes trompé de voie.

©Emilie Dedieu

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Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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