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Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même

Tenter, braver, persister, persévérer, s’être fidèle à soi-même, prendre corps à corps le destin, étonner la catastrophe par le peu de peur qu’elle nous fait, tantôt affronter la puissance injuste, tantôt insulter la victoire ivre, tenir bon, tenir tête ; voilà l’exemple dont les peuples ont besoin, et la lumière qui les électrise.

Les Misérables – Victor Hugo

Sa barbe était d’argent comme un ruisseau d’avril. Sa gerbe n’était point avare ni haineuse ; Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse : – Laissez tomber exprès des épis, disait-il. Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques, Vêtu de probité candide et de lin blanc ; Et, toujours du côté des pauvres ruisselant, Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.

La Légende des siècles, Booz endormi, Victor Hugo, éd. Édition Hetzel, 1859, p. 36, v. 14 – Victor Hugo

La contemplation de la nature fait les poètes la méditation de la destinée fait les penseurs. Le poète et le penseur regardent chacun un côté du mystère. Dieu est derrière le mur.

Œuvres complètes de victor hugo (édition 1934) – Victor Hugo

Je pense aussi que l’étude de la nature ne nuit en aucune façon à la pratique de la vie, et que l’esprit qui sait être libre et ailé parmi les oiseaux, parfumé parmi les fleurs, mobile et vibrant parmi les flots et les arbres, haut, serein et paisible parmi les montagnes, sait aussi, quand vient l’heure, et mieux peut-être que personne, être intelligent et éloquent parmi les hommes.

Victor Hugo, Le Rhin, lettres à un ami, Lettre XXVIII – Victor Hugo

Dans cet angle désert et découvert de la place, le large front du colosse, sa trompe, ses défenses, sa tour, sa croupe énorme, ses quatre pieds pareils à des colonnes faisaient, la nuit, sur le ciel étoilé, une silhouette surprenante et terrible. On ne savait ce que cela voulait dire. C’était une sorte de symbole de la force populaire. C’était sombre, énigmatique et immense. C’était on ne sait quel fantôme puissant, visible et debout à côté du spectre invisible de Bastille.

Extrait des Misérables, Victor Hugo, 1862. – Victor Hugo

Maintenant je suis captif. .. Maintenant je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude : condamné à mort. Quoi que je fasse elle est toujours là cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés.

Extrait du Dernier jour d’un condamné, Victor Hugo, 1829. – Victor Hugo

Sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la toile grossière de mes vêtements, sur la figure du gendarme dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix murmure à mon oreille : condamné à mort .

Extrait du Dernier jour d’un condamné, Victor Hugo, 1829. – Victor Hugo

Sans doute, c’est encore un majestueux et sublime édifice que l’église Notre-Dame de Paris… Il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant les dégradations les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument.

Extrait de Notre-Dame de Paris, Victor Hugo, 1832 – Victor Hugo

Il est à coup sûr, peu de plus belle page architecturale que cette façade où, successivement et à la fois, les trois portails creusés en ogive, le cordon brodé et dentelé des vingt-huit niches royales, l’immense rosace centrale flanquée de ces deux fenêtres latérales, comme le prêtre du diacre et du sous diacre, la haute et frêle galerie d’arcades à un trèfle qui porte une lourde plateforme sur ses fines colonnettes, enfin les deux noires et massives tours avec leurs auvents d’ardoise parties harmonieuses d’un tout magnifique superposé en cinq étages gigantesques se développe à l’œil en foule et sans troubles avec leurs innombrables détails de statuaire de sculpture et de ciselure, ralliés puissamment à la tranquille grandeur de l’ensemble vaste symphonie en pierre pour ainsi dire œuvre colossale d’un homme et d’un peuple tout en semble une et complexe … comme les iliades et les romances et roses dont elle est sœur ….

Extrait de Notre-Dame de Paris, Victor Hugo, 1832. – Victor Hugo

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Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

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