in

Parfois, j’ai cette drôle d’impression que la vie est un jeu vidéo.

Parfois, j’ai cette drôle d’ impression que la vie est un jeu vidéo.

On commence la partie avec plusieurs jauges pleines. La jauge de sérénité, la jauge de force, la jauge d’énergie, la jauge de joie.

Sur notre chemin, on va croiser quelques ennemis, faire face à des attaques, parfois se tromper de chemin, sauter sur des bombes, chuter dans des trous, buter contre des obstacles. A chaque fois, nos jauges vont être entamées, mais des bonus « Bonheur » vont nous aider à les recharger. Le bonus « Mariage », le bonus « Naissance d’un enfant », le bonus « Soirée en famille ».

Ces bonus sont précieux, ce sont eux qui déterminent la qualité de la partie, parfois même sa durée. A la fin de chaque tableau, on doit affronter un gros monstre. Parmi les plus terrifiants, il y a le monstre « Deuil », le monstre « Maladie », le monstre « Chômage », le monstre « Rupture ». Ceux-là, ils sont coriaces. Il faut du temps pour en venir à bout.

Même si on y parvient, ils emportent toujours avec eux une bonne partie de chaque jauge. Un jour, les bonus ne sont plus assez costauds pour restaurer la joie, l’énergie et la force.

2 ème extrait :

Il m’était impossible de continuer à vivre dans un décor de jadis, naguère ou autrefois . J’avais envie de me pendre avec les napperons à chaque fois que je rentrais chez moi . [..] J’ai recouvert le canapé , la table et le lit de couleurs chaleureuses bien que pas du tout assorties , accroché plusieurs cadres au dessus du lit , posé des étagères que j’ai recouvertes de livres et de photos des miens , acheté deux ou trois meubles et une télé dont l’écran me donne l’impression de faire partie des films et , surtout , ajouté ma touche personnelle : le bordel .

3 ème extrait :

– Alors vois-tu, mon petit, tout le monde croit que l’homme est différent selon la période de sa vie. Tout le monde croit qu’il y a les enfants, les adultes et les personnes âgées, mais c’est faux.
– Mais non, c’est vrai ! Moi je suis un enfant, et toi t’es un âgé.
– C’est ce que les gens pensent. Mais la vérité, c’est qu’on reste des bébés tout au long de notre vie. On enfile différents costumes pour le cacher et faire comme les autres, celui de l’adolescent, celui de l’adulte, celui du parent, et puis un jour, quand on est trop vieux pour faire semblant, on retire le déguisement et on affiche ce que l’on a toujours été : un bébé.

Tu comprendras quand tu seras plus grande par Grimaldi

Parfois, j’ai cette drôle d’ impression que la vie est un jeu vidéo.

de Virginie Grimaldi

Éditeur : FAYARD

Résumé :
Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, à Biarritz, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme.
Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ?
C’est l’histoire de chemins qui se croisent : les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.
C’est une histoire d’amour(s), une histoire de résilience, une ode au bonheur.
« Un humour décapant, des personnages attachants et une profonde humanité.
En le refermant, on n’a qu’une envie : se délecter des petits bonheurs qu’offre la vie. »

Partagez

Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

On passe notre vie entière à s’inquiéter de l’avenir

Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier.