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Mais on vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux.

Mais on vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux:

Et si tout commençait demain ? Imaginez : vous vous baladez sur les quais de San Francisco un dimanche, quand soudain une bohémienne vous saisit la main pour y lire votre avenir. Amusé, vous vous laissez faire, mais dans l’instant son regard se fige, elle devient livide. Ce qu’elle va finalement vous dire… vous auriez préféré ne pas l’entendre.

A partir de là, rien ne sera plus comme avant, et il vous sera impossible de rester sur les rails de la routine habituelle. C’est ce qui va arriver à Jonathan dans ce nouveau roman lumineux et positif de Laurent Gounelle.

A la suite de cette rencontre troublante, Jonathan va se retrouver embarqué dans une aventure de découverte de soi ponctuée d’expériences qui vont changer radicalement sa vision de sa vie, de la vie. Ce roman, dont l’intrigue est basée sur des expériences scientifiques réelles, éclaire d’une lumière nouvelle notre existence et nos relations aux autres, et apporte un souffle d’air pur dans notre vie.

Extrait : « Si chacun de nous était conscient de l’immense valeur qui est la sienne, c’est toute la face du monde qui serait changée. Mais on vit dans une société où l’on dit rarement aux gens le bien que l’on pense d’eux. On a beaucoup de pudeur à l’exprimer et, finalement, beaucoup de retenue : chacun garde secrètement en soi ses opinions positives comme des graines qu’on laisserait se dessécher au fond de sa poche au lieu de les semer ou de les confier au souffle du vent, à la terre et à la pluie. C’est peut-être la raison pour laquelle les gens ne sont pas habitués à recevoir de tels messages, et c’est difficile de faire un compliment sincère à quelqu’un sans que ce soit mal interprété ou que l’on vous prête des intentions sournoises. Et si par une chance inouïe votre sincérité n’est pas remise en cause, alors cette personne va souvent tenter de minimiser par tous les moyens la qualité que vous lui prêtez, dans un élan de modestie qui cache l’embarras à recevoir un cadeau aussi inhabituel. »

Extrait : 2

-C’est l’une des grandes illusions de notre époque. On écoute de moins en moins notre for intérieur. D’ailleurs, on en arrive même parfois à ne plus vraiment savoir ce que l’on veut faire de notre vie. Et en plus, au quotidien,on a tendance à se perdre en voulant correspondre à des normes qui ne sont pas les notres, des normes imposées par la société……
….
-Pour bien vivre sa vie, reprit Margie, il est nécessaire d’être à l’écoute de ce qui vient du plus profond de nous-même. Entendre les messages chuchotés par notre âme. Mais notre âme est comme un ange qui murmure d’une voix si douce, si faible, qu’il faut tendre l’oreille. Comment veux-tu la percevoir dans le brouhaha incessant ? Comment veux-tu y prêter attention quand ton esprit est accaparé par des milliers de choses en dehors de toi-même ? (page 79)

Extrait : 3

On ne résiste pas à son destin. L’histoire de Catherine de Médicis n’en témoignait-elle pas ? Son astrologue, Côme Ruggieri, lui avait prédit qu’elle décéderait près de Saint-Germain. Toute sa vie, elle se tint soigneusement à l’écart de tous les lieux portant ce nom, allant jusqu’à ordonner l’arrêt du chantier de construction du palais des Tuileries, trop près de Saint-Germain-l’Auxerrois. Mais un jour vint où elle tomba malade, tellement malade que l’on finit par envoyer un prêtre à son chevet. À l’agonie, elle se tourna vers lui et, dans un ultime effort, lui demanda son nom. Il répondit d’une voix douce et réconfortante : Julien de Saint-Germain. Les yeux de l’ancienne reine de France s’écarquillèrent d’horreur, et elle rendit son dernier souffle.

Le jour où j’ai appris à vivre

Laurent Gounelle

Ecrivain

Laurent Gounelle

Laurent Gounelle est né le 10 août 1966 de mère catholique et de père protestant. Originaire des Cévennes, de l’Ardèche et de Venise par son père, il l’est également de l’Aisne, de la Hollande et de la Belgique par sa mère, dont la famille a vécu un quart de siècle en Cochinchine. A la maison, l’influence asiatique se ressentait jusque dans les habitudes culinaires…

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Publié par Teddy Tanier

Passionné par la poésie et la littérature depuis tout petit j'ai toujours aimé écrire seul dans la nuit quand la journée s'éteint. Car cette atmosphère me transporte et me fait voyager, elle m'inspire et me rassure. On peut encore rêver. J'aime l'art et particulièrement les livres c'est pour cela qu'Inspirant me permet de présenter des auteurs connus et moins connus pour faire partager ma passion et rendre hommage aux grands écrivains ou philosophes.

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