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La capacité d’être seul, c’est la capacité d’aimer.


 »La capacité d’être seul, c’est la capacité d’aimer. Cela peut vous sembler paradoxal, mais ça ne l’est pas.
C’est une vérité existentielle : seules les personnes qui ont la capacité de vivre seules sont capables d’amour, de partager, d’aller en profondeur vers une autre personne, sans vouloir la posséder, sans en être dépendantes et sans essayer de la réduire à une chose. »
Osho

La capacité de l’individu à être seul (…) constitue l’un des signes les plus importants de la maturité du développement affectif.

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Résumé

La solitude nous angoisse, et pourtant nous avons tous besoin d’être seuls pour nous ressourcer. C’est l’un des paradoxes de l’être humain. Et Winnicott est le premier psychanalyste à s’être penché sur cette question.
Dans « La capacité d’être seul » (1958), il montre comment le petit enfant fait l’expérience de la solitude bien que sa mère soit à ses côtés. Il n’interroge donc pas, comme Freud, les conséquences de la séparation, mais l’aptitude à être seul psychiquement tout en ne l’étant pas physiquement. C’est, alors, la qualité de la présence maternelle qui compte, et la capacité d’être seul est le signe que l’enfant est mûr d’un point de vue affectif.
Dans « De la communication et de la non-communication » (1963), Winnicott poursuit sa réflexion en explorant le fantasme d’être découvert et l’importance dans la cure de respecter le besoin, chez le patient, d’être « isolé ». L’interprétation compte moins, ici, que la possibilité de revivre l’expérience infantile d’une solitude accompagnée – et l’apaisement.
Par son empathie et sa sollicitude, Winnicott est sans conteste le psychanalyste qui répond le mieux aux préoccupations de notre société. Le succès de chacun de ses livres en témoigne. Celui-ci, qui remet au premier plan le rôle du corps, montre que le bien-être mental peut passer par une « simple » présence physique ; et rappelle que le monde de transparence absolue auquel on aspire pour nous est un monde profondément malsain.

Biographie

Né en 1931 à Jabalpur en Inde, ainé de onze enfants dans une famille jaïna5, Rajneesh Chandra Mohan fait des études universitaires (Il obtient l’agrégation de philosophie en 1953) et devient en 1957 professeur dans deux universités6.

Il commence à donner des conférences en 1966. Mais c’est à partir de 1974, après avoir quitté Bombay où il avait développé de l’asthme, du diabète et de nombreuses allergies7, qu’il commença à recevoir un nombre grandissant d’occidentaux dans son ashram de Pune en Inde (qui est encore aujourd’hui le lieu du vaste Osho International Meditation Resort).

Après deux ans et demi durant lesquels il observe un vœu de silence, il arrive aux États-Unis en 1981, en partie pour recevoir des soins médicaux. Ses disciples achètent (Ma Anand Sheela, son assistante à l’époque) un ranch dans l’Oregon, le « Big Muddy Ranch » qui sera transformé pour devenir « Rajneeshpuram »

Au milieu des années 1980, il reçoit environ 30 000 visiteurs par an9 et met au point une variété de méditations dynamiques, à visée cathartiques afin, selon lui, de libérer le corps et l’esprit. Ses méthodes sont inspirées de traditions tantriques et seront enseignées dans les centres ou « universités Osho » dans le monde.

Des psychologues et psychothérapeutes, principalement issus du mouvement du potentiel humain, ainsi que des médecins sont venus s’initier à ses pratiques.

La communauté de « Rajneeshpuram » s’effondre après de longues luttes hostiles avec les voisins de la propriété et les habitants de la région.

Il est décédé en Inde en 1990 après avoir résidé quelques années dans son âshram des États-Unis et être retourné vivre en Inde en 1987.

Osho a expliqué que son nom dérive du mot « océanique » de William James, lequel signifie « se dissoudre dans l’océan ». « Océanique » décrit l’expérience, dit Osho, mais quid de la personne qui fait cette expérience ? Osho a découvert que le terme « Osho » avait été utilisé historiquement en Extrême-Orient pour signifier « Le Bienheureux, Celui sur lequel le Ciel déverse des fleurs ». ( source Wikipédia)

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Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

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