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Selon les chamans toltèques, il y a deux sortes d’hommes sur terre :

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chamans toltèques

Image crédit : pixabay

Ceux qui prennent le temps de s’interroger sur les gens et sur le sens de l’univers et de se demander qui ils sont et ce qu’ils font là.

Des hommes que les réponses toutes faites proposées par la société dans laquelle ils vivent ne satisfont pas et qui vont faire de ces deux questions le fondement d’une vie nouvelle, imprégnée d’un irrésistible parfum de liberté. Et puis il a les autres, ceux qui, riches ou pauvres, cultivés ou non se seront très tôt laissés hypnotiser par le brouhaha, les nécessités et les mirages de la vie quotidienne au point de ne jamais trouver le temps de se poser ce genre de questions, les trouvant inutiles ou même absurdes, une attitude et un choix que les chamans appellent « succomber à l’hypnose socialitaire ».

Aventuriers de l’esprit, les premiers, s’ils persévèrent ont une chance de devenir les créateur de leur vie, portés par l’énergie du mystère de l’existence parce qu’ils l’auront regardé en face et accepté. Les seconds vivront le plus souvent dans le conformisme de leur époque, serviteurs du système en place, tournant le dos à l’inexpliqué et, par là, à eux-mêmes.

Le monde est en effet le miroir que chaque individu perçoit, une projection de soi, un processus circulaire que les chamans appellent « l’anneau de pouvoir ».

Comme le miroir, le monde ne nous renvoie que la représentation qu’en fabriquent nos perceptions personnelles, nos croyances et nos humeurs. Le vrai pouvoir de changer les choses se découvre et s’exerce à l’intérieur de soi, sur l’intérieur de soi.

Tous les psychothérapeutes dignes de ce nom et tous les chamans pratiquant la guérison spirituelle depuis de longues années sont amenés un jour ou l’autre à se demander pourquoi il est si difficile pour l’être humain de changer des croyances ou des comportements qui sont pourtant, à l’évidence, la cause de tant de souffrances, de mal-être et même de graves maladies. Mais il leur suffit de se rappeler combien de mémoires ancestrales, prénatales familiales, éducatives et socialitaires ont façonné leur personnalité pour avoir la réponse : l’homme est littéralement et jusqu’au plus profond de ses cellules infiltré de programmations d’ordre karmique, culturel et affectif qui sont autant d’obstacles à tout changement.

Travailler sur soi devient ainsi le seul espoir pour l’homme de se libérer et de devenir celui que, tout au fond de lui, son nagual lui murmure qu’il peut-être. Il est bien placé pour cela puisqu’en lui résident tous les changements et les potentiels créatifs de l’univers !

« L’homme ne naît pas libre mais il est libre de se libérer ».

C’est donc pour lui à la fois une chance extraordinaire d’en avoir un jour le désir et sa plus grande responsabilité.

Les sages taoïstes désignent le travail sur soi par l’expression « chevaucher le tigre ». Le tigre représente à leurs yeux cette force irrépressible qui fait mourir et renaître en permanence tous les êtres.

En travaillant sur soi, on ose affronter au lieu de fuir, on bondit sur son dos, on l’enfourche et on se fond dans sa force pour mieux orienter celle-ci pendant que s’éveille peu à peu la conscience de notre identité avec lui.

Auteur : Paul Degryse

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Publié par Laurence Baïdemir

Je suis toujours restée aussi passionnée par la lecture, et j'ai alors décidé de créer le site Inspirant en janvier 2017, afin d'inspirer les autres avec des œuvres très connues et d'autres qui méritent pleinement de l'être. J'espère que vous éprouverez le même plaisir que moi en les lisant.

5 Commentaires

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  1. Je suis heureuse d’apprendre que j’appartiens à ce groupe d’individus qui sur terre ne cherche que découvrir ce que nous sommes vraiment, des êtres de lumière venue découvrir la vrai raison de notre passage ici, je suis une femme qui a compris comment la société nous endors, nous amène là ou elle veut bien, nous fait succomber si facilement par l’hypnose socialitaire le comformisme.

  2. Les 4 accords toltèques (Don Miguel Ruiz)sont assez bien explicite sur le poison émotionnel qui nous entoure et comment il est facile de se laisser embobiner l’esprit par des codes qui ne sont pas les nôtres, rien d’étonnant alors de voir la masse se laisser embobiner..
    Pourtant on voit apparaitre beaucoup de nouvelles techniques de développement perso,ce qui va peut-être enfin faire évoluer les mentalités.. enfin.. je l’espère sincèrement ..

  3. L’idée de se remettre en question , de se demander quelles sont les raisons de notre présence sur terre et quelle est notre destination , idées pour le moins inconfortables , nous libère et nous ouvre à l’univers bien plus que les facilités et les réponses qui nous sont proposées sur terre : Socrate , déjà , sur le fronton du temple de Delphes , avait écrit : « Connais toi toi meme et tu connaitras Dieu et l’Univers ! Question et recherche qui s’éloignent bien au delà de l’hypnose socialitaire et du conformisme ambiant ! Pourtant , c’est seul dans cet épais brouillard , que nous percevrons peut etre un jour , le fil de notre chemin !

  4. Les ouvrages sur la mémoire transgenerationnelle entre autres travaux sur nos determinismes nourrissent particulièrement bien ce sujet. Si notre part de liberté est dérisoire, il serait irresponsable de ne pas tenter de la connaître.
    Il faut commencer par prendre conscience tout ce qui  » nous agit ».

  5. Bonjour,
    « La vérité se révèle plutôt au cœur de l’homme qu’à sa raison », dit Hippolyte Destrem, parce que le cœur de l’homme est inspiré par l’Esprit féminin.
    Pour trouver la Vérité, il n’y a que deux voies à suivre : celle de la Science et celle de l’Amour.
    La Religion, c’est la voie de l’Amour.
    L’Amour, c’est le lien moral qui unit l’homme à l’Esprit féminin, et c’est ce lien qui est la Religion.
    « L’amour idéal est pour l’homme un lien d’un si grand prix, un tel élément de bonheur, que tous ceux qui l’ont ressenti le placent au-dessus de tous les autres éléments de la félicité humaine. Il faut considérer en lui non seulement le bonheur qu’il fait éprouver, mais encore la perfection qu’il donne à toutes les puissances de l’âme. De tous les sentiments qu’il nous est donné de concevoir, il est celui qui nous élève le plus au-dessus des faiblesses et des vulgarités de la pure sensation, celui qui produit dans l’intelligence les manifestations les plus poétiques, celui qui fait naître dans la volonté les résolutions les plus nobles ».
    Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
    Cordialement.

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