Teddy Tanier
Pour aider vraiment l’autre :
Nous n’avons qu’à lui laisser savoir que nous sommes là pour lui et à lui tendre la main : il la prendra quand il sera prêt.
Alors si c’est possible, aidons autant que nous le pouvons, prenons soin, accompagnons, tendons la main; mais ne nous oublions pas en chemin.
On peut aider, oui. Sauver, non.
Si vous voulez vraiment aider quelqu’un, gardez le silence, respectez son espace et laissez cette personne en paix. Ne lui dites pas que je ne t’avais pas averti-e, que tu tombes toujours dans la même erreur, que tu n’as pas de remède à ton problème… n’intensifie pas sa souffrance.
Pour une fois, comprends que parfois, la meilleure manière d’aider est justement de « ne pas aider », montrez-lui votre empathie, votre compréhension en restant à la marge, au moins pour le moment.
« Dans les moments décisifs, la meilleure des choses que tu peux faire, c’est de prendre la bonne décision; en second lieu, c’est de prendre la mauvaise décision et la pire chose, c’est de ne rien faire« , disait Théodore Roosevelt.
Cette vision répond sans aucun doute à l’approche classique de la mentalité politique, qui a toujours peur de l’immobilisme, de l’électeur qui ne prend pas parti ou du/de la supposé-e allié-e qui n’affronte pas ses responsabilités.
Mais le président Roosevelt se trompait car ne rien faire est en réalité une option très valide, et de fait c’est parfois la plus judicieuse.
« Toute aide inutile est un obstacle pour le développement. »
-María Montessori-
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